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Ces trois minotaures sauvages,
Les enfants d’un dieu souverain
Et d’une génisse d’airain,
Jamais ne seront en servage.
Jamais ils ne font de victimes
Ni ne sèment le désespoir ;
Mais ils chantonnent, vers le soir,
Quelques polyphonies sublimes.
Or, s’ils mangeaient un jour des roses,
Ils deviendraient dragons fumants
Ou bien, carnivores juments,
Deux funestes métamorphoses.