Trois écosystèmes

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Lorsque la plaine se réveille,
Il y fait encore un peu froid ;
On y voit danser les abeilles
Que soutient leur vibrante foi.

Lorsque L’Aurore aux doigts de rose
Fait se lever l’homme au violon,
C’est un air de feu qu’il compose,
Qui en or transmute le plomb.

Mais regardez cet Ours de sable !
Aussi bien le jour que la nuit,
Il joue, comme un irresponsable,
Et sa vie, cependant, s’enfuit.

Cochonfucius

Trois abeilles d’or

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Image du blog Herald Dick Magazine

L’abeille de ce jour, à la grâce de Dieu,
Porte dans mon jardin sa chanson presque humaine ;
J’aime entendre sa voix lorsque je m’y promène,
Heureux de constater son passage en ce lieu.

L’abeille d’autrefois n’est plus devant mes yeux ;
La ruche se refait, ainsi qu’une fontaine
Dont une eau différente, à la saison prochaine,
Coulera derechef pour refléter les cieux.

Abeilles de longtemps ont hanté ce bocage,
Peut-être regrettant leurs ancêtres sauvages,
Attentives ce jour, dans tout ce qu’elles font.

L’abeille de demain, je ne la vois qu’en rêve,
Comme l’arbre, la nuit, voit sa future sève,
Ou quand finit l’hiver, et que la neige fond.

Cochonfucius

Nef des avettes

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Des avettes de mer le bourdonnant rideau
Qui assombrit le ciel, semble annoncer la pluie ;
Je ne sais vers quel port ces butineuses fuient,
Mais leur nef hardiment s’avance sur les eaux.

Je ne sais quelle carte occupe leur cerveau,
Sur quel curieux atlas leur démarche s’appuie ;
Le vol de l’éclaireuse, une calligraphie
Aérienne, est pour moi signe de renouveau.

Que de sagesse dans vos petites personnes !
Vous produisez chez vous le miel de chaque jour ;
Les fardeaux emportés ne vous semblent pas lourds.

Ah, si je comprenais votre jargon qui sonne
Pour un dernier adieu à la mer qui s’endort,
Mon coeur de vieux rimeur en deviendrait plus fort.

Cochonfucius

En réponse à « Fruits dissemblables »

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Malgré leur lien de voisinage,
Ils n’ont qu’un lointain cousinage ;
Chacun dit que l’autre provient
D’imperfections dans l’usinage.*

À force, ils sont en surmenage,
Si bien qu’un jour un personnage
Leur dit : « Assez, je vous préviens
Qu’il faut cessez cet engrenage. »

Pierrette

*Cochonfucius

Lord Owl

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Sa devise ancestrale est une courte phrase
Qui au coeur de la nuit fait sourire les fleurs ;
Son plumage arborant une noble pâleur
Est sans nulle arrogance, et dépourvu d’emphase.

Avec la vie nocturne il est toujours en phase,
Son coeur ne connaît point le rire ni les pleurs ;
Lui, maître de son âme et roi de ses ses douleurs,
Accepte le plaisir sans rechercher l’extase.

Ses meilleurs compagnons sont les arbres muets,
La martre délicate et l’écureuil fluet ;
Il ne compte pour dieu que le sombre Saturne.

Dans un tronc, il façonne un palais enchanté
Où vit une dryade aimable et taciturne ;
Déjà, dans leur enfance, ils se sont fréquentés.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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