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Lorsque la plaine se réveille,
Il y fait encore un peu froid ;
On y voit danser les abeilles
Que soutient leur vibrante foi.
Lorsque L’Aurore aux doigts de rose
Fait se lever l’homme au violon,
C’est un air de feu qu’il compose,
Qui en or transmute le plomb.
Mais regardez cet Ours de sable !
Aussi bien le jour que la nuit,
Il joue, comme un irresponsable,
Et sa vie, cependant, s’enfuit.