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Mon propriétaire
Dit qu’il va faire une farce,
Mais à qui ?
Mois : août 2022
Fiction
Pays de Poésie
Embrassons l’élan dionysiaque
Puissant de la chaleur héliaque !
Buvons le réel, la fiction,
Avec des rires élégiaques.
En réponse à « Dinosaure d’inframonde »
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Grâce à mon profil démoniaque,
Je trouve assez paradisiaque
Cet endroit de malédictions,
Mais les gardiens sont des maniaques.*
Admirez mes sacro-iliaques
Et mes moeurs presque dionysiaques!
Je suis digne d’acclamations,
De chants et de vers élégiaques.
Pierrette
Dinosaure d’inframonde
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Grâce à mon profil démoniaque,
Je trouve assez paradisiaque
Cet endroit de malédictions,
Mais les gardiens sont des maniaques.
Vache avenante
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J’offre à tous les gourmets un fromage enchanté,
Et, du coup, je les vois emplis de gratitude ;
Entre produits laitiers, la concurrence est rude,
Car chacun se prétend meilleur pour la santé.
Or, moi, depuis le jour où je fus inventé,
Je me sais investi de grandes aptitudes ;
Car j’apporte aux humains de la béatitude,
Comme le fit le fruit dont Adam fut tenté.
Le fromage est plus doux que des mots en folie,
C’est un meilleur remède à la mélancolie ;
Témoin Maître Renard qui le prit au Corbeau.
Pourquoi mettre en sonnet de telles bagatelles ?
C’est sans utilité, par conséquent, c’est beau,
De la Vache qui rit, la gloire est immortelle.
Houle de juin
Traces
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On le sait, les mots diplomates
Ont quelques traces de tomates
Collatérales que l’émoi
A lancé, courageux stigmates.
En réponse à « La croix et le jardin »
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Je vivais mieux sans les primates,
Je vivrai mieux si je les mate.
Qu’ils soient expulsés de chez moi !
Qu’à d’autres cieux ils s’acclimatent !*
Il faut leur lancer des tomates
Puis les placer sur un trois-mâts
Et les envoyer sans émoi
Dans une grosse casemate.
Pierrette
La croix et le jardin
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Je vivais mieux sans les primates,
Je vivrai mieux si je les mate.
Qu’ils soient expulsés de chez moi !
Qu’à d’autres cieux ils s’acclimatent !
Bottes d’Ankou
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C’est le Valet de Mort, personnage funèbre,
Que tu rencontreras en sortant du tripot ;
Tu le reconnaîtras d’ailleurs à son chapeau,
À ses bottes aussi, martelant les ténèbres.
Tu ne tenteras point de t’enfuir comme un zèbre,
Mais sois reconnaissant pour l’éternel repos ;
Au nom du Ciel, pourquoi vouloir sauver ta peau ?
Tu n’auras plus besoin de soigner tes vertèbres.
Assez bien arrosé fut ton dernier repas,
Et pour bien digérer rien ne vaut le trépas ;
On meurt un peu moins bien sur un estomac vide.
Ton corps ne sera point la pâture du lynx,
Ni du sombre vautour, ni du chacal avide ;
Ton âme planchera sur l’énigme du sphinx.
Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie) 