Toile de Angelica Gerih
Le roi qui trop aimait son savoir sans saveur
Sourit en recevant cette carte lancée
Dans son courrier par la dame de ses pensées.
S’il ne croit mériter une telle faveur,
Il est réconforté d’une telle ferveur
Et que se continue l’histoire commencée.
Si son âme parfois est décontenancée,
Si son esprit soudain en est rendu rêveur,
Il suivra malgré tout l’aventureux chemin
Qui va de chaque jour à chaque lendemain,
Il suivra le tracé d’une absence de route,
S’arrêtant pour dormir à l’ombre d’un buisson
A l’heure où la forêt ne produit aucun son :
Mais il entend celui de son coeur en déroute.