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Trois magiques poissons de ce lac sont les maîtres ;
Lesquels ne font sonner trompettes ni tambours ;
Tu ne les entends point, mais ils ne sont pas sourds,
L’un des trois reconnaît ton visage, peut-être.
Ils règnent sur leurs gens sans les vouloir soumettre,
N’ayant la main de fer ni le gant de velours ;
Ils gouvernent un monde où personne n’est lourd,
J’observe tout un peuple heureux de les connaître.
Ces poissons sagement s’abstiennent de penser,
Ils laissent les noyés aux profondeurs descendre,
L’ondin se divertir et l’ondine danser.
Lorsque nos bâtiments ne seront plus que cendres,
Ils n’auront nul regret du primate insensé ;
Je ne dis pas cela pour faire ma Cassandre.