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Mon double chef contient deux cervelles simplettes,
D’aucune librairie, je ne franchis le seuil ;
Mais aux livres offerts j’aime bien faire accueil,
J’en reçus l’autre jour une pleine mallette.
J’aime lire à propos de choses obsolètes,
Comme en ce fabliau traitant d’un écureuil ;
Un texte en vieux français, ce n’est pas un écueil,
Mon regard sur les mots allègrement volette.
La page désuète a pour moi tant d’attraits
Que comme en un caveau tout mon corps s’y retrait ;
Or cela, selon moi, n’a rien pour vous surprendre.
Je m’arrête quand même à l’heure des repas,
Mais ce dernier plaisir, je n’en abuse pas,
Tu ne me verras guère au restaurant me rendre.