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Sur moi la vie n’a plus de prise,
Car mon corps s’est évaporé ;
Tu vois mon feu décoloré,
Tu vois tomber des cendres grises.
Je me dissipe dans la brise,
Moi que l’absence a dévoré ;
Rien ne sert de le déplorer,
Rien ne sert que tu l’analyses.
Où sont mes sentiments d’amour,
Où sont les plaisirs de l’alcôve ?
Tout baigne dans un brouillard mauve.
Où est ma langue de velours,
Où est partie mon âme pure ?
Dieu répond, en paroles dures.