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C’est mon oncle Félicien
Qui est un peu magicien ;
Même, il a fait de son chat
Un très digne logicien.
Auteur : pierrette
Cyclochronie
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L’Ouroboros du Temps, qui peut l’apercevoir ?
Quelle réalité recouvre ce symbole ?
Un prophète d’antan l’évoque en paraboles,
Peut-être pour masquer un peu de son savoir.
Ce langage imagé pourrait te décevoir,
Tu pourrais réclamer de plus franches paroles ;
Tu veux savoir comment l’ouroboros s’envole,
Mais répondre à cela n’est pas en mon pouvoir.
Ce monstre peut subir des mutations soudaines,
Gravement progresser ou faire des fredaines,
Qui sait sur quels chemins il voudra s’avancer ?
Son regard est songeur, sa démarche est furtive,
Il est inattentif à notre voix plaintive ;
De lui, je ne sais pas ce que je dois penser.
Feuilles polychromes
Désastre
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Colonne plate qui s’encastre,
Honnêtement, c’est un désastre
Où l’on voit le bon goût périr ;
Affreuse mode du pilastre !
En réponse à « Le seigneur d’Epsilon Anseris »
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Du Cosmos il dresse un cadastre
Et s’attribue les plus grands astres,
Mais ne va point les conquérir,
Craignant de courir au désastre.*
Quand il regarde les pinastres
Plantés au pied du Mont Palastre
Il a parfois envie de rire,
Les prenant pour des oléastres.
Pierrette
Le seigneur d’Epsilon Anseris
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Du Cosmos il dresse un cadastre
Et s’attribue les plus grands astres,
Mais ne va point les conquérir,
Craignant de courir au désastre.
Oiseau glossonaute
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« Voyons si ce mot-là vaut mieux que ce mot-ci »,
Ainsi parle un oiseau qui compare deux termes ;
Il cherche dans Littré, puis dans Grevisse aussi,
Deux textes qui, dit-il, la sagesse renferment.
Les jours et les saisons, les ans passent ainsi,
Mais de son oeuvre propre on ne voit aucun germe ;
Car de se rendre utile il n’a point le souci,
Nulle sueur n’ira baigner son épiderme.
Sobre, il le fut toujours, et donc, rien ne lui manque,
Son but ne fut jamais d’emplir un compte en banque ;
C’est un être discret, c’est un oiseau peinard.
La poésie d’antan l’exalte et le transporte,
Il en fait son régal, et, sans franchir sa porte,
Déguste des sonnets avec un bon pinard.
Danse onirique
Pierrette en Héraldie
Sommeil hivernal ;
Rêvant d’un monstre qui danse,
Je n’y comprends rien.
Carré
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C’est un carré, carré fondant,
Qui craque – craque où ? – sous la dent ;
Un beau son pour un doux présage,
Celui d’être un bon confident.
En réponse à « Portail des illusions »
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Rien au-dehors, rien au-dedans,
De belles portes, cependant,
Placées ici pour un usage
Ornemental, c’est évident.*
Ils s’y retrouvent en bavardant
Ces deux cerfs, chacun répondant
À l’autre; en fait ils envisagent
De partir en vagabondant.
Pierrette
Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie) 