Brève historique de la forêt
Du 50 ième au 8 ième millénaire avant notre ère, toundras – plaines presque constamment sous les neiges et les glaces – et forêts de bouleaux recouvrent l’Europe septentrionale et occidentale. Avec des alternatives de réchauffement et de refroidissement, la température s’adoucit dans l’ensemble et les glaciers reculent. Le niveau de la mer qui, au début de la période, se trouvait à 100 mètres au-dessous du niveau actuel, remonte progressivement.
Vers le 7 ième millénaire, à la fin de l’âge de la pierre taillée, la température se réchauffe, et on voit s’établir les forêts de pins, puis celles de noisetiers. Au 4 ième millénaire (âge de la pierre polie), les forêts sont constituées par un mélange de chêne, de tilleul, et d’orme, parfois de sapin. Il y a encore des bouleaux dans l’extrême-nord. La température est un peu plus douce que de nos jours et les glaciers plus réduits.
Au cours des derniers millénaires, à l’époque des métaux, l’apparition du hêtre coïncide avec un léger refroidissement de la température. Enfin, à l’époque qui fait suite aux temps préhistoriques, des modifications profondes se produisent du fait de l’homme.
L’ancienne Gaule était couverte en majeure partie de grands massifs forestiers qui diminuèrent au fur et à mesure de défrichements successifs par le feu.
Cette déforestation intéressa tout d’abord les régions du Centre et du Midi; elle n’acquit d’extension dans le Nord qu’au moment de la conquête du pays par Jules César (1er siècle avant J-C) . Ce dernier avait, d’ailleurs, donné l’exemple des grands abattages, prenant lui-même la cognée en diverses circonstances, afin d’encourager ses soldats, retenus par leur respect des grands arbres.
L’épicéa
Le sapin
Le pin
Le noyer
L’orme
Le pommier
Le marronnier
Le bouleau
Le platane
Le hêtre
Le peuplier
Le charme
Le châtaignier
Le merisier
L’érable
Le chêne
Le saule pleureur
Le tilleul
Le magnolia