Licorne et loup

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La fable quelquefois semble une parabole,
Comme nous le voyons quand le loup parle au chien ;
Mais de licorne et loup, je ne vous dirai rien,
Sinon que l’autre jour j’en ai fait des symboles.

Sage est le Seigneur Loup, mais la Licorne est folle,
Car son âme confond le mal avec le bien ;
Je ne la juge pas, Dieu reconnaît les siens,
Sur de pareils sujets, jamais je n’extrapole.

Rarement tu pourras les voir en même lieu,
Sur les doigts d’une main les exemples se comptent ;
Ils ne complotent rien ensemble, et c’est tant mieux.

La licorne est duchesse et le loup n’est qu’un comte,
De pareils titres ont peu de sens, à mes yeux ;
Ils ne t’apporteront ni l’honneur, ni la honte.

Cochonfucius

Nef des saucisses

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La brise est favorable, éloignons-nous du port !
Sitôt que nous verrons un piroguier qui rame,
Nous commémorerons notre ancêtre le porc,
Son style poétique et ses cent kilogrammes.

Notre vaillante nef n’est pas en chocolat,
Des charpentiers bretons finement l’assemblèrent.
Dès les premiers instants, sur l’onde elle vola ;
Les beaux oiseaux marins jamais ne s’en troublèrent.

Ce bateau doit porter la gloire des saucisses
Vers des cieux inconnus, de lointains contreforts ;
Et que nul coup du sort jamais ne t’obscurcisse,
Splendeur immaculée des filles de Francfort.

Cochonfucius

En réponse à « Gavialmax und Moritzgavial »

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Tous les deux, nous délibérons
Et la conjoncture éclairons ;
Puis nous nous régalons d’anguilles
Qui sont un cadeau du héron.*

Ainsi donc nous récupérons
Tous deux nous nous régénérons
Nous n’avons pas besoin d’aiguille
Toxique, l’eau nous préférons.

Pierrette

*Cochonfucius

Fables et rencontres

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La fable dit les rencontres galantes,
Les vains remords et les vaines amours ;
À de tels vers Cupidon n’est pas sourd,
Qui plaisent à sa malice volante.

La vie commune est parfois éprouvante,
La solitude est un morne séjour ;
Et tout cela doit nous quitter, un jour,
Car éphémère est toute âme vivante.

D’y réfléchir je ne peux me lasser,
Mais d’en parler, faudrait-il s’empresser ?
Sans avancer, mon esprit se démène.

Ce qui existe, à son tour, passera,
La vie d’un homme ou bien celle d’un rat ;
Rien n’y feront les paroles humaines.

Cochonfucius

Hache du roi

Image du blog Herald Dick Magazine

Vient le roi, brandissant sa hache diabolique ;
D’autant plus effrayant est son rire ingénu.
Cet outil est sacré, c’est presque une relique,
Le bois tremble en voyant paraître l’acier nu

Qui jadis fut béni dans une basilique,
Par un vieux cardinal qui avait beaucoup bu ;
Et les enfants de choeur, de leurs voix angéliques,
Chantèrent, là-dessus, des airs du père Ubu.

Le bois et le monarque ont un rapport mystique,
Et cela crée entre eux quelques liens fantastiques :
C’est, du moins, ce qu’affirme un livre que j’ai lu.

Le roi marche, à présent, dans la forêt nordique,
Brandissant noblement l’instrument fatidique :
Arbres, veuillez mourir, et qu’on n’en parle plus.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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