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Mon modeste plumage a des reflets dorés,
Souvent, dans mon regard, surgit une étincelle ;
Mon corps est un peu lourd, mais mon âme a des ailes,
Je vole en un jardin vivement coloré.
Ma muse chaque jour me taquine à son gré,
Car je suis indulgent pour tout ce qui vient d’elle ;
Même si mes chansons ne sont pas très nouvelles,
Elles viennent à point pour me revigorer.
Je rumine mes mots en parcourant la ville,
Puis je suis accueilli de façon fort civile
Par une tavernière aux aimables discours.
Pour mon coeur vieillissant qui rarement s’enflamme
Je me veux rassurant , ce sonnet je déclame,
Moi qui sais que la rime est mon dernier recours.
L’homme
Ce jour là, il faisait beau était-ce l’été, bref !
Fureteur, je feuilletais en me baladant
La faune et flore du jardin des plantes
Quand une dame la soixantaine bien mise
Que devançait une petite fille d’apparence modèle
S’arrêtèrent à ma hauteur devant d’un pan, la cage
-mais grand mère il ne fait même pas la roue
pardi, quelle pantalonnade est-ce un pan pantelant
nous n’avons pas payé pour voir un plumeau usé
dommage tout de même , grand-mère allez partons
vraiment je préfère les aquarelles sur vélins du muséum
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