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Je dis qu’ils sont trop verts,
Leur teint me le révèle ;
Ils m’évoquent l’hiver,
Non la saison nouvelle.
Qui mange choses telles
N’est autre qu’un pervers ;
« Abruti » je l’appelle,
Et d’autres noms divers.
Fruits de mauvais augure
À la triste figure ;
C’est un douteux repas.
Qu’ils aillent aux ténèbres
Au fond des cieux funèbres ;
Je n’y toucherai pas.