Le cloître des chrétiens

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En Occident, au Moyen-Âge, le jardin est un refuge contre les dangers d’un monde violent.  Les jardins sont surtout présents dans les abbayes et les monastères.
Le cloître est une représentation du jardin d’Eden, le premier de tous les jardins pour les Chrétiens. Tout y est symbolique: la fontaine représente l’arbre de vie et les quatre allées les fleuves du Paradis, mais aussi la croix du Christ. Le cloître découpe un carré, comme le reflet d’une partie de ciel, qui manifeste ainsi la présence de Dieu.
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Fief Seigneurial Vassal de Véretz
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Écartelé d’azur et d’or à la croix ancrée de l’un en l’autre.

Aux origines du jardin

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Blason de Clairac

Le jardin d’Eden

Yahvé Dieu planta un jardin en Eden, à l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait modelé. Yahvé Dieu fit pousser du sol toute espèce d’arbres séduisants à voir et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin et de là il se divisait pour former quatre bras. Le premier s’appelle Pishôn: il contourne tout le pays de Havila, où il y a l’or…
 La Bible de Jérusalem, « La Genèse », II,8-11, Editions du Cerf, 2014
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Blason de Roquevidal
Les jardins sont nés il y a 4000 ans en Perse, actuel Iran. Ils sont divisés en quatre carrés ou rectangles égaux qui représentent les quatre parties du monde. Les canaux qui les séparent et permettent l’irrigation s’écoulent en direction des quatre points cardinaux.
 En persan, le jardin était appelé pairidaêza, qui signifie « lieu clos ». Ce mot a été traduit par paradeisos en grec et a donné notre « paradis « . Dès les origines de l’humanité, le jardin a été conçu comme un clos, reflet du paradis.
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D’azur au soleil rayonnant d’or.
Écartelé d’or et d’azur.

Chateaubriand en Héraldie

Les deux rives du Meschacebé présentent le tableau le plus extraordinaire. Sur le bord occidental, des savanes se déroulent à perte de vue; leurs flots de verdure, en s’éloignant, semblent monter dans l’azur du ciel où ils s’évanouissent. On voit dans ces prairies sans bornes errer à l’aventure des troupeaux de trois ou quatre mille buffles sauvages.

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Quelquefois un bison chargé d’années, fendant les flots à la nage, se vient coucher parmi de hautes herbes, dans une île du Meschacebé. A son front orné de deux croissants, à sa barbe antique et limoneuse, vous le prendriez pour le dieu du fleuve, qui  jette un oeil satisfait sur la grandeur de ses ondes et la sauvage abondance de ses rives.

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Telle est la scène sur le bord occidental; mais elle change sur le bord opposé, et forme avec la première un admirable contraste. Suspendus sur le cours des eaux, groupés sur les rochers et sur les montagnes, dispersés dans les vallées, des arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs, de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemble, montent dans les airs à des hauteurs  qui fatiguent les regards. Les vignes sauvages, les bignognias, les coloquintes, s’entrelacent au pied de ces arbres, escaladent leurs rameaux, grimpent à l’extrémité des branches, s’élancent de l’érable au tulipier, du tulipier à l’alcée, en formant mille grottes, mille voûtes, mille portiques. Souvent, égarées d’arbre en arbre, ces lianes traversent des bras de rivières, sur lesquels elles jettent des ponts de fleurs. Du sein de ces massifs, le magnolia élève son cône immobile; surmonté de ses larges roses blanches, il domine toute la forêt, et n’a d’autre rival que le palmier, qui balance légèrement auprès de lui ses éventails de verdure.

Une multitude d’animaux placés dans ces retraites par la main du Créateur y répandent l’enchantement et la vie. De l’extrémité des avenues on aperçoit des ours enivrés de raisins, qui chancellent sur les branches des ormeaux;

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des caribous se baignent dans un lac; des écureuils noirs se jouent dans l’épaisseur des feuillages; des oiseaux-moqueurs, des colombes de Virginie, de la grosseur d’un passereau, descendent sur les gazons rougis par les fraises; des perroquets verts à têtes jaunes, des piverts empourprés, des cardinaux de feu, grimpent en circulant  au haut des cyprès; des colibris étincellent sur le jasmin des Florides, et des serpents-oiseleurs sifflent suspendus aux dômes des bois, en s’y balançant comme des lianes.

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François-René de Chateaubriand, Atala ou les amours de deux sauvages dans le désert, 1801.

Voracité d’une coccinelle

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image de l’auteur

Se nourrit-elle de lumière
Ou de fine poussière d’or ?
Elle apporte plutôt la mort
À la foule puceronnière.Boit-elle des litres de bière
Ou des alcools plus ou moins forts ?
Elle abreuve plutôt son corps
De fine rosée printanière.

Ce breuvage la rafraîchit ;
Et de l’herbage elle surgit
Pour s’envoler à l’aventure.

Vers le firmament s’élevant,
La coccinelle dans le vent
Semble régner sur la nature.

Cochonfucius

Lapinot band

(*)

Coucou nous revoilou chantent les neutrinos
Bonjour les amis hurle un ambilapinot
Qui crachote dans un micro suprasensible
Je vais vous accompagner aux deux pianos

Survient alors une colonie d’étourneaux
Qui se mettent à jouer les originaux
Bien que leurs chants stridents ne soient pas très lisibles
Ils firent des effets sonores peu banaux

JR

(*) http://jm.ouvrard.pagesperso-orange.fr/armor/fami/b/brumauld.htm
Blason de la famille Brumauld : D’argent au chevron d’azur accompagné de trois lapins de gueules.
Variante : D’argent au chevron d’azur accompagné de trois lapins au naturel.
Famille originaire de Verteuil (16 Charente).

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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