Nouvel an 2017 en Héraldie

Bonne année deux mille dix-sept à tous les Héraldiens et à toutes les Héraldiennes.

 

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L’an deux mille seize fut éclairé par la
Poésie héraldique de Cochonfucius,
L’inlassable chercheur de lumière et plus
Encore: l’Enchanteur aux mille poèmes. La

Douce et noble Esther l’accompagne toujours en
Musique. Tantôt, l’imprévisible Vincent
Ecrit des sonnets engagés mais aussi des
Tanka érudits, il crée une ambiance des

Plus joyeuses. Toi, Luciole, tu apparais
Ici ou là en nous laissant un joli mot
Souvent fort à propos. Lecteurs, vous qui de près

Ou de loin nous visitez, merci de faire
Vivre Héraldie. Moi, le Fringant Papillon
Je me promène sur ses fleurs, elle est un don.

Pierrette

______

Ecu: Ecartelé de sable, d’azur, d’argent, d’or, le 1 au violon d’argent aussi, le 2 au doigt d’honneur du même, le 3 au Kong Baiji de carnation issant de la pointe dextre, le 4 au papillon de sable aux ocelles de sinople, les ailes de gueules, de tanné, d’orangé, de pourpre.

Supports: Deux Isaac Newton de Gotlib surmontés d’une pomme en chute libre, le tout au naturel.

Les nouvels ans d’Héraldie

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Nouvel an 2017 en Héraldie

Nouvel an 2018 en Héraldie

Nouvel an 2019

Nouvel an 2020

Nouvel an 2021

Nouvel an 2022

Nouvel an 2023

En réponse à « Invisible nocturne »

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Un fantôme tout nu se risque
Aux environs d’un obélisque ;
Il a dissimulé son drap,
Craignant qu’on ne le lui confisque.*

Heureux, il sort son tourne-disque,
Choisit son air préféré puisque
Il est seul: « Cela conviendra
T’il bien à mon ami morisque? »

Pierrette

*Cochonfucius

Invisible nocturne

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Un fantôme tout nu se risque
Aux environs d’un obélisque ;
Il a dissimulé son drap,
Craignant qu’on ne le lui confisque.

Cochonfucius

Chaussures du gyrovague

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J’ai suivi des chemins discrets, loin des clameurs
Des agglomérations qui de banlieues se frangent.
Mes pieds ne craignent pas de marcher dans la fange
Auprès d’un vif torrent dont j’entends la rumeur.

J’aimais les cabarets envahis de fumeurs,
Jadis, mais à présent je fuis ces lieux étranges ;
Ce n’est pas surprenant, avec l’âge, on se range,
Et puis on se repose, et pour finir, on meurt.

Les fruits de la forêt sont tendres à ma bouche,
Je deviens familier des animaux farouches
Qui ont un coeur paisible et ne font rien de vil.

Gyrovague je suis, vagabond sans entraves,
Avec le sanglier j’échange un regard grave :
Sa présence me plaît, c’est un monstre subtil.

Cochonfucius

Parutions

Pierrette en Héraldie

Belle année dix-neuf,
Apporte-moi quelques livres
Pour passer le temps.

Cochonfucius

 

Moine-cerf

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J’écoute ce prêcheur au prodigieux visage,
De tout ce qu’il exprime, on ferait un roman
De trois cents, de cinq cents, même de mille pages ;
Il foisonne de mots, je ne sais pas comment.

Sa ramure imposante indique son grand âge ;
Depuis toujours, j’ai vu ce moine triomphant
Venir nous abreuver de sa parole sage,
Instruisant à la fois le vieillard et l’enfant.

Or, tous les villageois en oublient leur misère,
Ils comprennent enfin qu’il ne faut pas s’en faire,
Ni se décourager pour un oui, pour un non.

Si ce barde écrivait, nous aimerions le lire,
Conserver dans nos murs l’empreinte de sa lyre,
Les mots mirobolants qui firent son renom.

Cochonfucius