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C’est un vieux loup, tremblant sur la terrasse,
À la sirène, il jette un oeil fugace ;
Lui dont le sang, déjà, de mort se glace.
Sirène à l’oeil souvent sec de tout pleur,
Quand on la voit, on croit voir une fleur ;
De nulle fleur on n’a tant de bonheur.
— Pauvre vieux loup, dont la patte se traîne,
Que ferais-tu du coeur d’une sirène ?
Et quant à moi, j’en aurais de la peine.
Repose-toi, ce ne sera pas long :
Car au couchant, les cloches sonneront,
Repose-toi au creux de ce vallon.
— Sirène, adieu, tu as ravi mon âme ;
De ce plan d’eau, tu es la fière dame,
Ce qu’il fallait pour éteindre ma flamme.