Pays de Poésie 6-7-13
Le poète est dans la mouvance
De la muse qui le devance ;
Les vers sont légers, transportés
Par une douce connivence.
Jour : 13 novembre 2020
En réponse à « Ambilicorne confinée »
image de l’auteur
Dans le parc de Saint-Paul-de-Vence,
Je ne recule ni n’avance ;
Par bonheur, je reste à portée
De la Fontaine de Jouvence.*
Saint Paul regarde ma mouvance
D’un oeil d’une grande observance
Découvrant l’eau si convoitée
Il s’approche avec connivence.
Pierrette
Ambilicorne confinée
image de l’auteur
Dans le parc de Saint-Paul-de-Vence,
Je ne recule ni n’avance ;
Par bonheur, je reste à portée
De la Fontaine de Jouvence.
image de l’auteur
Minotaure de pourpre
image de l’auteur
D’une île minuscule il est le souverain,
Il est bien entouré, mais il n’a pas de reine ;
Il eut une aventure avec une sirène
Qui après quelque temps le trouva trop taurin,
Elle refit sa vie avec un vieux marin;
Il but quelques flacons pour soulager sa peine;
Ensuite il se perdit dans des amours humaines,
Mais de les oublier le rendit plus serein.
Il sort se promener dans le froid de novembre,
Il compose des vers dans sa petite chambre ;
Il aime se détendre en lisant des romans.
La reine de ces lieux, quand il l’aura choisie,
Pour l’endormir, le soir, chantera doucement
Des couplets inventés selon sa fantaisie.
Souvenirs de lecture
Verriers invisibles
Nitram des Monts
Nitram des Monts par Cochonfucius pour Méphisto
Héraldie 15-1-18
Ce blason est tout de travers
Avec ses meubles à l’envers !
Il aurait fait trop de cheval
Au dernier manège d’hiver.
En réponse à « Musicien de taverne »
image de l’auteur
Le rhinocéros boit un verre ;
On entend chanter un trouvère
Sur lequel ce gros animal
Porte un jugement peu sévère.*
Le bougre choque le pivert
Car il chante faux or l’hiver
Est rude donc une optimale
Douceur doit régler l’univers.
Pierrette
Musicien de taverne
image de l’auteur
Le rhinocéros boit un verre ;
On entend chanter un trouvère
Sur lequel ce gros animal
Porte un jugement peu sévère.
Azur et candeur
image de l’auteur
Au coeur du terrain vague est une fleur très pure
Qui veille chaque nuit sur l’herbage qui dort ;
Elle aime méditer dans les heures obscures,
Il lui plaît de rêver, aussi, au soleil d’or.
Elle a toujours mené sa vie sans aventures,
Pas de voyage en mer, pas de chasse au trésor ;
Mais elle entend souvent courir des créatures
Que le chasseur poursuit en sonnant de son cor.
Quand l’automne survient, ses voisines se fanent,
Que recueillent parfois les korrigans qui glanent ;
Ils marchent lentement sous le ciel qui pâlit.
Elle écoute les mots du prince et de sa rose,
Ainsi que du serpent qui jamais ne faiblit ;
Jamais on n’entendit plus savoureuse prose.
Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie) 