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L’île est plaisante à voir mais il n’y vit personne ;
Sans ferme, sans village, un vaste tapis vert,
Le vent tiède en été, puis la bise en hiver,
Une tour, de laquelle aucune heure ne sonne.
Même, on pourrait s’attendre à croiser des fantômes ;
Ceux d’anciens habitants, depuis longtemps enfuis,
Qui reviendraient hanter les désolantes nuits
De ce havre perdu, de ce piteux royaume.
J’aimerais, sur cette île, être un très vieil oiseau
Pour entendre, le jour, les rumeurs océanes ;
Quand les chants d’autrefois traverseraient mon crâne,
Les accompagnerait la danse des roseaux.
Une réflexion sur « Une île de sinople »