En réponse à « Ornithophore »

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Alors sur le dessus-de-porte,
Il pose tout ce qu’il supporte,
C’est-à-dire le pied d’oiseau,
Puis il prend la reine et l’emporte.

Pierrette

 

Ornithophore

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C’est un ambicygne qu’il porte,
Et c’est plus noble qu’un cloporte ;
Sur un appel de cet oiseau,
La reine lui ouvre sa porte.

Cochonfucius

 

Sagesse d’une coquille

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Saint-Jacques, tu écris des poèmes d’amour ;
Tu as le souvenir d’une Aphrodite nue
Que tu fis naviguer par les mers inconnues,
Dans la splendeur des nuits, sur l’écume des jours.

Le corps de la déesse a pu te sembler lourd,
Mais pour elle, aussi bien, tu atteindrais les nues
Ou même l’inframonde aux sombres avenues,
Aux charmes de Vénus ton grand coeur n’est pas sourd.

Puisse ta poésie ne pas être étouffée ;
Tu ne la produis point pour gagner des trophées,
Tu ne l’annonces point en battant le tambour.

Les muses savent bien que tu leur fais la cour,
Et comme, paraît-il, elles sont un peu fées,
Tu gagneras peut-être un corps de troubadour.

Cochonfucius

Vents

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Change un paysage
Au gré des vents saisonniers ;
Ici, c’est l’automne.

Cochonfucius

Ornithologie onirique

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Quelques oiseaux, leur chant n’est entendu qu’en rêve.
Jamais l’oeil éveillé ne voit leurs plumes d’or
Qui charment nos regards, toutefois, quand on dort,
Surtout pendant l’été, lorsque les nuits sont brèves.

Chantez, oiseaux de nuit, chantez pour la licorne
Mélancoliquement foulant le macadam :
Chantez pour le routard, de retour d’Amsterdam,
Et pour l’année sans fin, et pour la nuit sans bornes.

Quelques oiseaux, leur chant n’est entendu qu’en songe,
Je dis que d’autant plus en est le ton charmeur
(Car subtil et sensible est le goût d’un dormeur !)
Mais enfin, attention ; c’est peut-être un mensonge.

Cochonfucius

A la tienne!

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Esquivant sa vie quotidienne,
C’est chez une licorne ancienne,
Experte en sens et oriflammes,
Qu’elle prend le thé. – A la tienne !

Ada