Illustration de C. Poring
Le druide en son jardin possède une caverne
Dont l’entrée semble close au moyen d’un miroir ;
Mais ce n’est pas si simple. On peut, certes, s’y voir,
Mais aussi le franchir. Alors, il devient terne
Comme ternes parfois se font les yeux des muses.
L’outre-miroir n’a point de commodes chemins,
Il faut longer un mur, le frôlant d’une main ;
Et parfois contourner un obstacle, avec ruse.
Tu ne sais si, pour toi, ce serait chose sage
De faire quelques pas de cet autre côté ;
Peut-être que ce lieu possède sa beauté,
Ou bien alors… Pour rien, pour la joie du passage ?