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L’envie d’offrir le fruit le submergea soudain.
Il quitta lentement sa retraite profonde
Pour avancer vers l’arbre, au centre du jardin,
Désireux de changer l’évolution du monde.
Il s’arrêta bientôt, vaincu par la chaleur,
Pensant que sa mission était presque remplie.
Il s’endormit bientôt, dans l’ombre d’une fleur,
Et sa sieste dura jusqu’au temps de complies.
Or, quand il arriva près du grand arbre vert,
Il n’y rencontra point la femme au teint de rose,
Car le serpent, fléau de l’instable univers,
L’avait déjà gagnée à sa douteuse cause.