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Le calice jamais ne peut voir le soleil,
Pourtant, il resplendit, et son éclat m’enchante ;
Le vin qu’on y peut boire est sans doute pareil
À celui de Cana, que l’Écriture vante.
Il trône sur l’autel, ce trésor de vermeil,
Dans l’ombre nous voyons sa lueur apaisante ;
L’âme d’un saint patron est peut-être en éveil,
Ou celle, pourquoi pas, d’un démon qui plaisante.
Le prêtre en son latin dit les mots de toujours,
Il prêche l’espérance et du prochain l’amour ;
Ce vieil homme pardonne à ceux qui le dénigrent.
Il prend un peu de temps pour célébrer la foi,
Il nous rappelle à l’ordre en élevant la voix ;
Les démons sont soumis, comme au cirque les tigres.
Cochonfucius