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Ici, les gens ne font que sculpter des gisants
Sur le socle desquels ils gravent des ballades;
Puis ils rentrent chez eux manger de la salade
Que produisent pour eux leurs frères paysans.
La fête du solstice est une mascarade
Où l’on voit défiler quelques chars imposants;
Le Grand Prêtre du Temple, aux rires s’exposant,
Suit l’amusant cortège en habit de parade.
Dessinant sur le sable une histoire qui ment,
Un prophète promeut sa sainte confrérie;
Deux vieux explorateurs en firent un roman.
La licorne invisible est alors bien nourrie,
Si l’on en use ainsi, c’est pour qu’elle sourie;
Mais elle aimerait mieux rejoindre son amant.