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Une sage dryade est du dieu la maîtresse,
Depuis qu’il la fréquente, il vit de presque rien ;
Sa main jadis bien rude apprend quelques caresses,
Mais il s’inspire aussi de Diogène le Chien.
Le feuillage est empli de rires d’allégresse,
Il n’y a pas de mal à se faire du bien ;
Sa jeune amante excuse une ou deux maladresses,
Lui donnant des leçons que toujours il retient.
Ainsi, le dieu du vin peut voir la vie en rose,
Il devient plus courtois, disant de belles choses,
On le croyait vulgaire, il nous prouve que non.
Un immortel peut-il être toujours fidèle ?
Dionysos, sur ce point, cherche-t-il un modèle ?
De l’épouse de Zeus il invoque le nom.
Cochonfucius