image de Pierrette
On nous a surnommés les vaisseaux du désert
Mais nous ne chevauchons aucune mouvante lame
Aucun banc de forçats ne tire sur nos rames
Quand le souffle du vent s’égare dans l’éther
Nul aimable dauphin ne suit notre sillage
L’eau qui miroite au loin souvent n’est qu’un mirage
Mais tels aux caravelles les grands conquistadors
Les hommes à la peau bleue nous confient des trésors
Devant ces grands seigneurs nous ployons le genou
Et partons affronter le soleil qui rend fou
La voix des djinns plus tard s’élève dans la nuit
Ils célèbrent Wabar la cité engloutie
Ville des pierres qui marchent et des sables qui chantent
Où les spectres, des bêtes, firent leurs confidentes