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L’être ailé veut offrir son coeur
À une enchanteresse fière ;
Lui qui naquit de la lumière,
Il a Cupidon pour vainqueur.
Je l’appris d’un vieux chroniqueur,
Un des gardiens du cimetière ;
Nous partagions un pot de bière,
Faute de plus forte liqueur.
« Amour-ivresse et corps-flacon »,
Chantait un troubadour gascon ;
Le corps d’un ange aussi, peut-être.
La fée n’a pas voulu de lui ;
Il fut consolé, l’autre nuit,
Par la dryade d’un grand hêtre.