En réponse à « Hommage à Mandryka »

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« Bretzel liquide! » a répliqué
Le Concombre. Mais démasqué
Alors, son ami le Lézard
Nous dit de ne pas le brusquer.

Pierrette

Hommage à Mandryka

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Voici le concombre masqué,
Plus fort qu’un chevalier casqué ;
S’il n’emploie que des mots bizarres,
Je ne vais pas m’en offusquer.

Cochonfucius

Ange naturiste

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Il ne se couvre point lorsque la saison change,
Tout au long de l’année, l’ange se montre nu
Devant quelques démons, devant des inconnus,
Devant tous les miroirs, quelle démarche étrange !

Le naturisme est-il admissible chez l’ange,
Ne contredit-il pas la loi de sa tribu,
Faut-il être indulgent si cet ange a trop bu
(Ou qu’avec Dieu sait quoi son âme se mélange) ;

Mais ce n’est pas à moi d’aligner des griefs ;
L’ange, qu’il soit au ciel ou dans un bas-relief,
Ce n’est qu’une illusion dont notre vision s’orne,

Comme le sont aussi les démons très obscurs,
Et cette vaine image à m’abuser se borne,
Mythe dans l’autrefois, néant dans le futur.

Cochonfucius

 

La vie en Héraldie

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La vie en Héraldie est une expérience
Inattendue. Un beau jour par inadvertance,
Vous rencontrez un blason tout armé de science.
Saisi, votre vie s’arrête un peu, le silence

Vous entoure un instant : l’attraction des couleurs
Opère : azur, sinople, argent, sable, gueules, or.
Envoûté, ravi, vous devenez éclaireur
De sens. Attiré, vous vous approchez encore

Et vous tombez dans le code : taillé ondé,
Tiercé en pairle, écartelé, équipolé…
Vous êtes conquis, vous accueillez le fabuleux

Bestiaire : Griffon passant… Aigle…Lion…
Dès lors vous savez et jurez que les blasons
Seront désormais vos instruments d’éloquence.

Pierrette

_____

Équipolé à cinq points d’argent et quatre de gueules, le 1, le 3, le 5, le 7, le 9  aux lions assis, rampant, rampant contourné, sautant, couché, les cinq d’orangé.

Naissance de l’Ego

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Je viens du chaos, là où tout a commencé.
J’erre dans le vide, ne sachant où aller.
C’est fou, je peux tout faire ! Alors sur cette Terre
Je cherche partout : l’eau, l’air et la lumière.

Je cours et tourne, je m’essouffle et me retourne
Jusqu’à ce que je heurte le grand Autre qui
Me renvoie mon image. D’effroi, je retourne
Chez Moi, était-ce merveille ou horreur ? A qui

Avais-je affaire ? Est-ce qu’il faut le détruire ?
Ou faut-il que je lui parle mais sans m’enfuir
Cette fois? Faut-il que je l’aime sans lui nuire?

Qui suis-je ? C’est dans son regard que je me vois.
Est-ce le grand Autre qui me construit, Moi
Qui n’étais rien ou tout ? Qu’importe ! Je veux vivre.

Pierrette

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De sable au disque d’argent

François, paon-caméléon

(1)

C’est François le caméléon
Qui rêve fort au Panthéon
Il joue bien de l’accordéon
C’est parfait pour faire le paon
Souvent le soir à l’Odéon
À la lumière des néons
Il se prend pour Napoléon
Il ne sait pas être invisible
Et n’est surtout pas très crédible

JR

(2)

(1) https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blason_famille_Dhouailly_(avec_ornements).svg
Armoiries de Vincent Dhouailly :
Tiercé en pairle renversé, au premier de sinople à une crois florencée d’argent, chargée en son centre d’une moucheture d’hermine de sable, et cantonnée de quatre quintefeuille d’or ; au second, d’or à une aigle bicéphale éployée de sable, armée, membrée, becquée et lampassée de gueules ; au troisième, de gueules à une cordelette fermée par un noeud plat d’argent enserrant une croix huguenote du même ; l’écu, encadré d’un ruban de sable d’où pend une croix huguenote d’argent, tenu par deux caméléons de sinople armés, membrés et lampassés de gueules, allumés d’argent, une aigle bicéphale éployée de sable armée, membrée, becquée et lampassée de gueules en cimier.

(2)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paray-le-Monial
Blason de Paray-le-Monial (71) :
D’or au paon rouant d’azur, l’aigrette de sable, allumé du même, becqué et membré de gueules.

Bouquiniste

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Dans ton vieux camion,
Bouquiniste printanier,
Voudrais-tu la clim ?

Cochonfucius