Celle de tanné est majestueuse, on la
Découvre en plein cœur du Massif Central dans les
Montagnes de sinople. Celle d’argent a
La chair pure et vit sur les plateaux charolais
Plus complexe est celle d’argent et de sable : elle
Vit tout près du grand Océan, au bout du monde,
Et doit s’adapter à ses caprices. Mais elles
Observent toutes, avec sagesse, notre monde
Qui va. On lit cependant dans son regard un
Soupçon de tristesse car elle se souvient
Qu’elle est devenue folle lorsqu’on la força
A dévorer tous ses frères: les moutons morts.
Alors redressant vers l’azur ses cornes d’or,
Elle crie en langue de gueules : « Arrête-ça ! »
Pierrette
Une réflexion sur « Les vaches »