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Observons les oiseaux, sauvons-les du danger ;
Rapace de montagne et passereau de plaine,
Leur plumage en hiver vaut un habit de laine,
Leurs aériens troupeaux se gardent sans berger.
De ce qu’on les observe, ils ne sont outragés ;
Jamais le vaste ciel pour eux n’est une arène,
Jamais on ne les voit, par une audace vaine,
Contre nous se défendre, ou vouloir se venger.
Oiseaux du firmament, plus sages que Nestor,
Vigilants comme Ulysse et vaillants comme Hector,
Pour nous, gens maladroits, cette terre est bien basse.
Sur de pareils sommets, de vous accompagner,
Nous pouvons, cependant, en posséder l’audace ;
L’exemple des oiseaux n’est point à dédaigner.
Cochonfucius