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Sa traîne luit divinement,
Soulevant les questionnements ;
L’optimiste y prédit sa gloire,
Et le sage un enseignement.
Jour : 27 mars 2018
Le Mansonge ?
Blason de la ville du Mans
Elle dit que les Allemands
N’ont jamais envahi Le Mans.
Ils l’ont fait deux fois dans l’Histoire ;
Elle l’ignore ou elle ment.
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De gueules, à la croix d’or chargée d’une clef de sable en pal et cantonnée de quatre chandeliers d’argent; au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or; le tout enfermé dans une filière d’or
En réponse à « Étoile de Bayeux et de Hastings »
image de l’auteur
Elle brille comme un diamant,
Elle annonce l’avènement
D’un mouvement oscillatoire
De la Terre, tout simplement.
Pierrette
Étoile de Bayeux et de Hastings
image de l’auteur
Planant au-dessus des Normands,
L’astre n’est pas un ornement,
Mais le signal de leur victoire :
Un tel éclat jamais ne ment.
Le sourire d’Hélène
Toile de Quirijn van Brekelenkam
De ce siècle il retient le sourire d’Hélène.
Cul de plomb, il lui a tant écrit de sa main
(Au nom propre adressant ces plis de parchemin),
Ou sur poilants albums traçant des cantilènes.
Riche ni pauvre il n’est, il vit sa vie humaine
Comme un porc qui, nourri au fond d’un patelin,
Est si faible que son corps, objet de dédain,
Meurt de froid en allant s’abreuver aux fontaines.
Les ongles tout usés, le poil devenu gris,
Une vieille habitude est en place : il écrit.
De soif, de lassitude, on ne voit rien paraître .
De jeûne il fait hommage à sa Divinité.
Le Turc, heureusement, lui prépare un café ;
Sépulcre, encore un temps ! qu’il se fasse connaître.
Lenteur du scribe
image de l’auteur
Bien qu’on ne le voie pas en compagnie des filles,
Ce scribe paresseux perd du temps chaque jour ;
Négligeant ses devoirs, négligeant sa famille,
Il rêve obscurément à d’anciennes amours.
Il est contemplatif devant l’âtre qui brille ;
Les dieux trop rarement viennent à son secours.
Dans la botte de foin, s’il faut trouver l’aiguille,
Même un long jour d’été lui semblera trop court.
Sa prose ne contient pas de phrases chrétiennes,
Mais bien des mots tordus que jadis il apprit ;
Il fut toujours meilleur à l’oral qu’à l’écrit.
Du sérieux de sa part, bien peu de gens l’obtiennent ;
Il bosse encore moins à Bordeaux qu’à Paris,
Peu s’en faut, certains jours, que de lire il s’abstienne.
Tisane
Image de Pierrette en Héraldie
Herbes du printemps
À préparer en tisanes;
Les soirées sont fraîches.
Sourire des mots
On dit qu’un sourire guérit
Même à sa plus brève lecture ;
De son soleil on se nourrit,
Revigorante est sa nature.
Aux rimes où l’on s’aventure,
À rude épreuve est mis l’esprit ;
Et si parfois tout nous sourit,
On peut frôler la sépulture !
Il faut caresser chaque mot,
Comme de petits animaux,
Mouvante matière première.
C’est un sourire à savourer,
Qu’il est bon de s’y enivrer,
Que d’espace, que de lumière !
Les fruits en héraldique française additif 8
Arbouse – Arbousier
Complément à :
https://heraldiqueblog.wordpress.com/2017/07/29/les-fruits-en-heraldique-francaise-2/
https://heraldiqueblog.wordpress.com/2017/11/21/les-fruits-en-heraldique-francaise-additif-5/
9b1 : http://www.francegenweb.org/heraldique/base/details.php?image_id=10144
VEYNY D’ARBOUSE (de), Bourbonnais, Limousin et Charolais.
Auteur : Fred , 22 mars 2007.
Description : Écartelé : aux 1 et 4 d’or à l’arbousier de sinople (qui est d’Arbouse) ; aux 2 et 3 de gueules à la colombe d’argent fondant en bande ; et sur le tout d’azur à trois molettes d’éperon d’or, à un bâton de gueules péri en bande.
Source : Armorial du Bourbonnais, par Georges de Soultrait.
9b2 : http://www.francegenweb.org/heraldique/base/details.php?image_id=21607
VEYNY D’ARBOUSE (de), Bourbonnais, Auvergne, Limousin et Charolais.
Auteur : Jeannot29 , 1er mars 2012.
Même description et même source que 9b1.
Notes :
Seigneur de Belime, de Chaume, de Mirabel, de Fernoil, de La Garenne, de Saint-Georges-de-Marcillat, de La Barge, de Poézat, de Saint-Genest, de La Font.
Baron de Jayet.
Marquis de Villemont.
Noms féodaux. —d’Hozier. —Armorial de la Généralité de Riom. —Nobiliaire d’Auvergne. —Preuves de Malte, aux archives du Rhône.
Antoine de Veyny ayant épousé, vers 1475, l’héritière de la maison d’Arbouse, ses descendants ajoutèrent à leur nom et à leurs armes, le nom et les armes des d’Arbouse, qu’ils n’ont jamais quittés.
Nous donnons les armes de cette famille telles que les décrit M. Lainé en tête de sa généalogie, publiée dans les « archives de la noblesse de France », mais nous ferons observer que le petit écusson sur le tout ne fut pas pris généralement par la famille: ainsi le sceau de Jacques d’Arbouse, abbé de Cluny au XVIIème siècle, porte écartelé de l’arbousier, avec une bordure denchée, et de la colombe, laquelle est surmontée d’un chef; il en est de même au château d’Escurolles, près de Gannat, où les armes des Veyny sont sculptées au-dessus d’une porte, avec la date 1626.
On les trouve encore ainsi dans les preuves de Malte de la famille de Saint-Aubin, aux archives du Rhône, l’arbre et la bordure engrêlée sont de sinople, la colombe est d’argent sur champ de gueules, et le chef est d’or.
Les terres et seigneuries de Villemoret, de Poézat, de Saint-Genest et de La Font, près d’Aigueperse, furent érigées en marquisat sous le nom de Villemont, par Lettres-Patentes de 1720, en faveur de Gilles-Henri-Amable de Veyny d’Arbouse, mestre de camp de cavalerie.
(Jean Oulière).
26 mars 2018 14h34
Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie) 