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Cette nef est chargée de moines cordeliers
Qui franchissent la mer, tels de nobles corsaires ;
Je les vois naviguer vers de nouvelles terres
Où d’étranges oiseaux survolent les halliers.
Veuille les accueillir, rivage hospitalier,
Ce sont des visiteurs, et non des adversaires ;
Car les moines jamais ne sont fauteurs de guerre,
Même s’ils sont vaillants comme des chevaliers.
Ne crois pas qu’ils sont là pour une vie sans peine
Ou que l’abbé convoite une richesse vaine ;
Ils seront vertueux, le jour comme la nuit.
Abreuve de bon vin la troupe franciscaine
Qui plus ne reverra la terre armoricaine ;
Propose-leur aussi l’eau de ton meilleur puits.
Cochonfucius