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L’antimécanoptère, une entité discrète,
Quand il vole au printemps ça fait battre son coeur ;
Mais quand l’automne arrive, il est plein de langueur,
Aristote en son oeuvre aux anciens jours en traite.
Ses amis sont lointains, sa demeure est secrète,
Ses grandes ailes sont d’une sombre couleur ;
Il semble n’éprouver ni plaisir, ni douleur,
Lui qui son jeune temps nullement ne regrette.
S’il visite un village, il se cache en un puits,
Vérifiant qu’en ce lieu personne ne le suit ;
D’ailleurs, même au grand jour, nul n’a vu son visage.
La tradition de l’Inde en offre un témoignage,
Qui nous présente même une fable sur lui ;
Seulement, c’est écrit en un obscur langage.
Cochonfucius