Adam et Lilith au temps présent

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J’aimais la poésie sans avoir jamais vu
De poète vivant… et puis, une luronne
Ecrivant sous mes yeux, à ce point m’impressionne
Que mon âme aux miroirs ne se reconnaît plus.

Et moi qui me prenais pour un vieillard chenu,
Je me mets à flamber au milieu de l’automne,
Et tous mes bons copains, bien sûr ça les étonne,
De me voir explorer ce parcours inconnu.

Mais mon coeur n’est pas libre, et ma vie est inscrite
Dans un quotidien qui a sa règle et ses rites.
Platoniques seront ces nouvelles amours.

Impossibles plutôt, car c’est trop de souffrance
De réduire l’amour à quelques apparences,
Lui qui voudrait qu’on fît un grand feu, chaque jour.

Cochonfucius

Maître Dindon d’azur

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La basse-cour n’est jamais dangereuse,
Peu de poussière et pas de flaques d’eau ;
Une canette y parle au pintadeau,
Un chien s’endort en une place ombreuse.

De nos fermiers, visites peu nombreuses,
Ils sont au loin, qui portent leurs fardeaux ;
Mais nous, volaille, on est simples badauds,
On se sent bien, la vie est chaleureuse.

Le lieu n’est pas du monde abandonné,
Car les chemins n’en sont point condamnés ;
La basse-cour, endroit très ordinaire,

Nous y trouvons un agréable sort ;
Quand je devrai de ma vie me défaire,
Je chanterai pour accueillir la mort.

Cochonfucius

Drame en pleine mer

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À bord d’un vieux rafiot voguant sur l’océan,
Ils survivent à peine de la chair des scombres,
Qu’ils pêchent rarement, le plus souvent à l’ombre
D’une bâche qui sert de parasol géant.

Leur vie en suspens, car jugés mécréants,
Ils ont fui un pays, non sans quelques encombres,
Par exemple, ils ont craint que leur esquif ne sombre ;
Un tir des gardes-côtes y fit un trou béant.

Ce jour, on fait des nattes à celles qui moutonnent,
Pour rendre la journée un peu moins monotone,
Alors que des enfants jouent aux Conquistadors.

Mais une mère en pleurs réclame un peu de calme,
Contre elle son bambin, à tout jamais s’endort,
Pendant qu’elle l’évente à l’aide d’une palme.

Vincent

Clé d’Alpha et clé d’Oméga

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Le Livre est un cosmos et c’est un océan ;
Nous pouvons y trouver des histoires sans nombre
Qui parlent du soleil ou du pays des ombres,
Ou bien des Nephilim, improbables géants.

Il s’en instruit, le sage, aussi le mécréant,
Le maître en son palais, le pauvre en ses décombres,
Gens du jour lumineux et gens de la nuit sombre,
Errants, vite engloutis par le trou noir béant.

J’y découvre souvent des phrases qui m’étonnent,
De curieux animaux et d’étranges personnes,
Et ces monstres douteux que l’on voit, quand on dort.

L’Alpha et l’Oméga y vivent leur vie calme,
La mère d’Ismaël sommeille sous la palme,
Un prophète hésitant se promet d’être fort.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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