Toile de Norman Rockwell
Avril a déployé sa force lumineuse,
L’aile du noir corbeau se transforme en miroir
Et les verts marronniers vibreront jusqu’au soir
Du doux frémissement d’abeilles butineuses.
Loin du travail pesant, loin des fêtes ruineuses,
Je sors un papier blanc du fond de mes tiroirs
Et trace quelques vers, ou brèves de comptoir,
Evitant les notions par trop vertigineuses.
Le chat dans mon jardin se recueille, immobile :
Je sais qu’il a pour ça un bien vilain mobile,
Que plus d’un vieil oiseau également connaît.
Aux murs de mon bureau somnolent mes vieux livres,
Et pas un seul d’entre eux sa science ne délivre :
Dimanche à ne rien faire, ou tout juste un sonnet.
Ce type sans en avoir l’air, chevauche le vent.
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