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Je t’emmène à l’école, une ou deux fois par jour,
Le maître me dira si tu suis bien les cours,
Ou si, de temps en temps, ton esprit vagabonde
Ainsi qu’un carpillon se divertit dans l’onde.
Car tu es un goupil, non un enfant de porc,
Un goupil qui jamais ne doit perdre le nord ;
Tu ne deviendras pas un pêcheur de sirènes,
Peut-être, encore moins, le bouffon d’une reine.
Le goupil ne dit rien, admirant la couleur
Du firmament bien lourd des premières chaleurs,
Et rêvant qu’il se change en errante licorne
Qui traverse les airs, arborant un bicorne.