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Une flamme parcourt la steppe désolée
Sans jamais rencontrer muraille ni fossé ;
En ce sinistre lieu, nul arbre n’est dressé,
Plaine par les oiseaux rarement survolée.
Jadis furent ici des vaches immolées,
Qui durent vers l’autel leurs cornes abaisser ;
Cela nous rassurait, mais ce culte a cessé,
De sa gloire n’est plus l’idole auréolée.
Jadis venaient chasser de très nobles tireurs
Qui désiraient offrir leur chasse à l’Empereur ;
Et chacun se gardait de leurs flèches fatales.
Ils se sont endormis, ces héros admirés
Qui comme demi-dieux furent considérés,
Dont la tombe est ici, guère monumentale.