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Le bouddha, loin des sanctuaires,
Sans aucun discours superflu,
Monte soudain vers la lumière ;
Je crois qu’il ne reviendra plus.
Il n’a convoqué nulle vierge,
Nulle assemblée, ni procession ;
Personne ne lui brûle un cierge,
Adieu donc, monde d’illusions.
Loin de la plaine et des collines,
Loin des villages incertains,
Il gagne le ciel qu’illumine
L’éclat de cent soleils lointains.