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Je charme en son jardin l’impératrice Hélène,
Quand elle y reste assise en buvant du vin blanc ;
Je chante de beaux vers, non des choses vilaines,
Je ne me permets point d’user de faux-semblants.
Je connais, un par un, les arbres du domaine
Et j’admire l’érable au feuillage sanglant ;
J’accompagne souvent la servante romaine
Qui garde les cochons lorsqu’ils mangent des glands.
Hélène jadis fut d’un fier barde amoureuse,
Qui pour une autre fit des rimes savoureuses
Dont il ne sut tirer jamais aucun profit.
Le rhapsode et l’oiseau ensemble font la fête,
L’impératrice dit : Ce sont de braves bêtes.
Ils en sont très heureux, ce verdict leur suffit.
Cochonfucius