Jour : 8 juillet 2021
Fluctuation
rationalisingtheuniverse.org
Rien ne se crée, rien ne se perd,
Quarks et bosons se récupèrent,
Quitte à attendre dans un coin
Qu’une fluctuation s’opère.
En réponse à « Dragon qui boit en terrasse »
image de l’auteur
Le tavernier se voit prospère
Grâce à ce généreux compère
Qui offre une tournée, (du moins,
C’est ce que tout le monde espère).*
Juste dans la rue des Saints-Pères
Est de ce monstre le repaire,
Le tavernier est le témoin
De son caractère pépère.
Pierrette
Dragon qui boit en terrasse
image de l’auteur
Le tavernier se voit prospère
Grâce à ce généreux compère
Qui offre une tournée, (du moins,
C’est ce que tout le monde espère).
Manoir des hommes verts
image de l’auteur
Leurs noms sont inconnus, leur langue est un mystère,
Cependant, leur refuge est assez bien conçu :
Ils passent le plus clair de leur temps à se taire,
Que font-ils par ici, nul ne l’a jamais su.
Quand l’un d’entre eux voyage, il passe inaperçu,
C’est au bord de la route un marcheur solitaire ;
Il ne dit rien aux gens qui travaillent la terre,
En aucun domicile il ne sera reçu.
De ces verts inconnus que tu ne peux entendre,
Sache-le, cher lecteur, tu ne dois rien attendre ;
Rien ne t’arriverait si tu suivais leurs pas.
Mais j’entendis l’un d’eux parler à l’hirondelle
Qui des murs du manoir est un hôte fidèle ;
À ce qu’il m’a semblé, l’oiseau ne comprit pas.
Lecture nocturne
Pierrette en Héraldie
Dans la nuit de mai,
J’illumine un tant soit peu
Ma bibliothèque.
Immortel ou fugace
Toile de Magritte
Notre univers parfois nous force à l’admirer
Tant il peut nous donner l’impression d’excellence
Et l’illusion qu’un dieu y montre sa présence…
…Que le rasoir d’Occam conduit à retirer.
Je comprends que certains puissent la désirer
Car ils ne sauraient quoi répondre au grand silence
Dont vibre le cosmos sans nulle complaisance,
Tel la nef immobile avant de chavirer.
Une telle espérance, ils se la croient permise,
Sur la bonté suprême ils parient leur chemise.
Au moins ça peut en faire un tas de gens joyeux.
Moi j’aime cette vie aucunement pérenne,
Court chapelet de jours qui trop vite s’égrènent :
Et j’aimerais sourire à l’instant des adieux.