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Les jours de météo trop morne,
Le chapelier, de son tricorne,
Sort un plussoyant sortilège
Pour qu’au thé vienne la licorne.
Jour : 12 juillet 2021
En réponse à « Chapelle de Sainte Djali »
image de l’auteur
Une déesse aux fines cornes
Nous procure une joie sans bornes ;
Sainte Esmeralda la protège
Et d’un frais collier de fleurs l’orne.*
Elle raffole des pop-corn,
Sans eux elle devient morne
Et son rêve est qu’un beau jour, un cortège
D’amis arrive au son des saxhorns.
Pierrette
Chapelle de Sainte Djali
image de l’auteur
Une déesse aux fines cornes
Nous procure une joie sans bornes ;
Sainte Esmeralda la protège
Et d’un frais collier de fleurs l’orne.
Lion de compagnie
image de l’auteur
Je n’aime point chasser, je reste à la maison,
La pluie et le beau temps, je les remarque à peine ;
Je ne sais si je vois la Garonne ou la Seine,
J’ignore même aussi le temps des floraisons.
Quand je peux grignoter ce que je trouve bon,
La chose me procure une joie souveraine ;
Je ne m’investis point en entreprises vaines,
Peu me chaut d’acquérir la gloire ou le renom.
Je suis une peluche et j’en fais mon métier,
Je ne suis nullement d’un grand fauve héritier ;
Nul ne peut voir en moi la moindre frénésie.
Un morceau de fromage, une tranche de pain,
Quelques grains de raisin et pas trop de pépins :
Tel est mon idéal, telle est ma poésie.
Printemps devenant estival
« Il savait tout »
Poème
En réponse à « Remembrance d’une branche morte »
image de l’auteur
Je me souviens d’avoir dansé
Quand mon arbre s’est balancé
Au vent mauvais, quant à ma chute,
Je n’arrête pas d’y penser.*
Mais qui a pu manigancer
Ce plan? Sans vouloir offenser
Le vent, je risque une rechute
S’il persiste puis recommence.
Pierrette
Remembrance d’une branche morte
image de l’auteur
Je me souviens d’avoir dansé
Quand mon arbre s’est balancé
Au vent mauvais, quant à ma chute,
Je n’arrête pas d’y penser.
Sépulcre pyramidal
image de l’auteur
Ce tombeau commémore une mort ténébreuse,
Beaucoup de survivants évitent d’y songer ;
Ils n’approchent jamais la pyramide ombreuse
Où repose ce mort qui leur fut étranger.
Son âme en inframonde est peut-être en danger,
Qui pendant ses beaux jours fut trop aventureuse ;
Sans force désormais sont ces mains valeureuses,
En ce coeur nul amour ne se peut plus loger.
Il n’est plus temps de rire, il n’est plus temps d’apprendre,
Ton labeur est fini, tu peux devenir cendre,
Tes plantes choisiront un autre jardinier.
Ce cerveau qui jadis fut en ruses fertile,
Cet esprit qui jamais ne devint routinier,
En parler aujourd’hui serait assez futile.
Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie) 