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Nous ne suivrons pas César ni ses pareils,
En libre terroir nous sommes établis ;
Nous ne pensons rien de ceux qu’il anoblit,
Ils ne pourront pas nous ôter le soleil.
De l’esprit gaulois attendons le réveil
Car il nous anime et jamais ne faiblit ;
Nous n’allons donc pas nous vautrer sur des lits,
Assis nous buvons notre nectar vermeil.
Foin du fantassin avec son casque lourd,
Lui que nous voyons le jeter quand il court ;
Puis nos forgerons en font de la dentelle.
Que vivent la chasse et les plaisirs de bouche,
La sombre forêt aux animaux farouches
Et Bélisama, la déesse immortelle.