Je te lis volontiers, mon vieux François Coppée !
Une idée que ta plume a bien développée
S’orne d’un naturel et rigoureux décor ;
Que ce soit de Roland les vains appel de cor,
Ou des grands destriers la solennelle halte,
Ou d’un gars de ton temps l’errance sur l’asphalte,
Tu mijotes tout ça dans ton joli chaudron
Et l’offres, cuit à point, à ceux qui le voudront ;
Tel un bon boulanger mettant sur sa galette
Plus d’or que ne le peut d’un peintre la palette.