image de l’auteur
Je suis un éclat de Lune tombé par terre.
Je regarde mon astre toute abasourdie
Tandis que la Terre me recueille et me dit :
« N’écoute jamais les puissants démons austères
Qui te font croire que ton coeur est refroidi
Par ta tête en friche. Ils mentent pour te faire taire
autant qu’ils se mentent à eux-mêmes. Leur taudis
n’est qu’un lieu à éviter car délétère.
Le Mal se dévore lui-même et moi, la Terre,
Je garde à l’abri, la lumière dont tu fais
partie». J’ai vu que les arbres me souriaient
De toutes leurs feuilles, leur geste salutaire
Fit que je me redressai, bien droite comme eux,
Je savais que j’étais la fille de la terre.
Pierrette
Très beau , très pur ce texte qui m’a parlé des naïvetés chéries de ma jeunesse .
J’aimeAimé par 4 personnes
Merci, Gracie, pour ce commentaire, un commentaire est un encouragement, « les naïvetés chéries de la jeunesse », comme c’est bien dit. N’y a-t’il pas en chacun de nous ces pensées joyeuses qui nous font ressentir la joie de vivre?
J’aimeAimé par 4 personnes
D’aucuns diront qu’elles sont les braises éternelles que nous ressassons pour nous sentir plus vivants 🙂
J’aimeAimé par 4 personnes
Nous sommes vivants, c’est cela qui est extraordinaire, nous sommes vivants dans un univers vivant lui aussi.
J’aimeAimé par 4 personnes
Espoirs de jeunesse
Le temps a passé
Regrets de vieillesse
Bientôt trépassé
Clotho m’a filé
Elle m’a roulé
En filant trop vite
Atropos s’agite
J’aimeAimé par 4 personnes
« je garde à l’abri la lumière dont tu fais partie ».
C’est bon de savoir qu’il y a quelque part ou quelqu’un qui veille pour que nous éclairer.
J’aimeAimé par 1 personne
« je garde à l’abri la lumière dont tu fais partie ».
C’est bon de savoir qu’il y a quelque part ou quelqu’un qui veille pour nous éclairer.
J’aimeAimé par 2 personnes