Je viens de recevoir deux livres de PERROS,
Auteur Finistérien, dont le prénom est Georges.
Je me sens comme Annie devant un sucre d’orge,
Ou bien le chien Marley, quand on lui donne un os.
À l’hôpital LAËNNEC, Paris intra-muros,
L’artiste vint au monde ; alors qu’il est mort, je
Crois, à Douarnenez, d’un cancer de la gorge,
Sans doute le tabac lui fit voir Thanatos.
Il est de ces scribes qui vous parlent à l’oreille,
Pour aller droit au cœur, sa plume est sans pareille,
Le mien, quand je le lis, danse la bamboula.
Je me reconnais bien dans sa mélancolie,
Qui grâce à son humour est souvent abolie :
« Et s’il n’en reste aucun je serais celui-là »*.
*Georges PERROS