image de l’auteur
La fleur de fin d’automne émerge du Chaos,
Elle qui a grandi sur le bord d’un cratère ;
Rien n’égale en beauté cet être solitaire,
Ni l’or des profondeurs, ni les astres d’en haut.
D’une lyre magique elle entend les échos,
Frais comme l’air qui passe et l’eau qui désaltère ;
Le mage musicien garde les pieds sur terre,
Lui qui danse en mesure et chante sans repos.
Cette terre jadis a vu des incendies
Dont elle est, à présent, tout à fait refroidie ;
Le tapis végétal est bien recomposé.
La fleur de fin d’automne apprécie le silence,
Car les vivants ici nulle clameur ne lancent ;
À la méditation leur coeur est disposé.
Cochonfucius