le sonnet d’Albane

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On voit le soleil rouge prêt à partir.
La lune et les étoiles montent parmi nous.
La lune commence à luire et à nous éblouir.
D’un battement d’aile, le hibou sort d’un coup.

Au coeur de la forêt, les animaux s’endorment.
On entend le bruit du ruisseau phosphorescent,
Celui des grenouilles et des loups dans le vent.
Ce soir les animaux nocturnes sont en forme,

Les lucioles éclairent les chemins de forêt.
Le hululement des chouettes résonne
Mais il faut rentrer car le soleil apparaît.

L’aube arrive avec sa rosée matinale.
Les bêtes diurnes commencent à se réveiller
Toute la forêt s’éveille, c’est le final.

Albane

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Coupé mi-parti en chef, le 1 de sinople au croissant versé, le 2  de sable à l’étoile le tout d’argent, le 3 du même à la chouette de sinople aussi, vue de profil, éployée.

Georges de La Tour et Cochonfucius

Pays de Poésie

Voici la Dame de la Tour
Qui, pour arborer ses atours,
Dit qu’il lui faudrait un quart d’heure ;
J’ai le temps d’aller faire un tour.*

Dans une église aux alentours,
Je vois un Georges de La Tour,
Il est si beau, qu’ému, je pleure,
Heureusement, nul n’est autour.

Face à mon hôte aux beaux contours,
Je lui propose sans détour :
“Je veux pénétrer ta demeure.”
Mais elle me gifle en retour.

Vincent

*Cochonfucius

Un zodiaque

Toile de Larry Carlson

Qu’as-tu vu dans le ciel, camarade astrologue ?
J’ai vu un gros mouton qui maudissait l’hiver,
Puis j’ai vu un taureau qui écrivait en vers,
J’ai surpris des jumeaux et capté leur dialogue,

J’ai vu un crustacé disant des apologues,
J’ai vu un lion prêchant au milieu du désert,
J’ai vu la demoiselle usant de mots pervers,
J’ai vu une balance ornée d’un décalogue ;

J’ai vu un noir scorpion dessiner sur le sable
Et j’ai vu un centaure aux flèches redoutables,
J’ai vu un capricorne au langage qui ment,

J’ai vu un échanson qui dansait sous la lune,
Et j’ai vu des poissons qui déchiffraient des runes.
Il faudra nettoyer, un soir, ton instrument.

Cochonfucius

Le sonnet de Baptiste: Le sursaut.

image de l’auteur

C’était un chevalier prénommé Olivier,
Le troisième d’une famille bretonne.
Tandis qu’il chevauchait par un beau jour d’automne,
Il vit sortir du bois un autre chevalier.

Olivier l’interpelle et propose une joute.
On ajuste les lances et le choc est terrible:
Chacun des deux jouteurs frappe en plein dans la cible,
Olivier tombe à terre, assommé, en déroute.

L’autre chevalier veut alors achever
Celui que dans le duel, il croit avoir tué.
Mais Olivier pareil au vif scorpion,

Tire son épée qui porte le coup fatal.
Le sursaut d’Olivier devint proverbial:
Épée, sang, sable…de là vient le blason.

Baptiste

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De gueules au scorpion d’or

En réponse à « Lente Dame de la Tour »

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Voici la Dame de la Tour
Qui, pour arborer ses atours,
Dit qu’il lui faudrait un quart d’heure ;
J’ai le temps d’aller faire un tour.*

J’étais parti lorsqu’un vautour
Sortit du bois, aux alentours
De quatorze heures. Avec ardeur
Je revins, il fit demi-tour.

Pierrette

*Cochonfucius

Lente Dame de la Tour

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Voici la Dame de la Tour
Qui, pour arborer ses atours,
Dit qu’il lui faudrait un quart d’heure ;
J’ai le temps d’aller faire un tour.

Cochonfucius

Trois couronnes d’azur

image de l’auteur

L’azur qui les recouvre est plus précieux que l’or,
Que les perles aussi, que le saphir ou l’ambre ;
Un magicien le fit, une nuit de novembre,
D’après une recette écrite en jargon mort.

Il ne prit nul argent après un tel effort,
Mais but un peu d’alcool en ma petite chambre,
Même, il a grignoté des sablés au gingembre
Et du poisson séché, venu des mers du Nord.

Il garda le secret de cet azur qui luit
À la clarté du jour, et même dans la nuit,
De ce bleu révélé par le Seigneur des Mondes.

Que fait-il à présent ? Il crée des univers,
Des planètes dansant autour d’un soleil vert
Et leurs clairs firmaments s’étendant sur les ondes.

Cochonfucius

Comètes

Image de Pierrette en Héraldie

Ciel du mois de mai :
Si quelques étoiles dansent,
Ce sont des comètes.

Cochonfucius

Alerte

telegraph.co.uk

Voyez ce pachyderme blanc,
Passer, d’un pas lourd et amblant,
À proximité d’un gnou noir,
Alerté par le sol tremblant.

Vincent

 

Raison

redbubble.net

Pour, de l’Homme, saisir les traits,
Quand la raison est un attrait,
De ses ouvrages, il est payant
D’en consulter quelques extraits.

Vincent