Notre corps est un arbre

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Toile de Tan Ying

Notre corps est un arbre, a déclaré l’ermite,
Notre esprit un miroir, il faut l’épousseter.
Ne se croyait-­il pas porteur de vérité,
Celui qui transcendait le réel et ses mythes…

Ton arbre est dans un vase, a dit le cénobite,
Et d’un endroit à l’autre il peut se transporter.
Quant au miroir, tu peux tout un jour le frotter,
Tu ne nettoieras pas les reflets qui l’habitent.

Époussetons bien l’arbre, arrosons le miroir,
Car pour telle entreprise il n’est besoin d’espoir,
Ni de succès non plus pour que l’on persévère.

Les ayant accueillis dans ta méditation,
Retiens de ces deux mots la signification :
L’arbre, on en fait du bois, le miroir, c’est du verre.

Cochonfucius

Deux licornes d’azur

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image de l’auteur

Ayant apaisé leur esprit,
Les licornes sont à l’ouvrage :
Elles assemblent des images
Pour un blason, loin de Paris.

La plus jeune des deux sourit,
Ce qui embellit son visage ;
Elle choisit, c’est son usage,
Les plus aimables coloris.

Une matinée tout entière
Pour travailler dans la lumière,
Sans de leur table se lever.

Avec leur fine intelligence
Elles tracent, sans complaisance,
Le blason le plus achevé.

Cochonfucius

 

Aigle des lointains

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image de l’auteur

Au repaire de l’aigle est un péril immense,
Plus d’un intrus en fut condamné sans recours ;
On ne peut s’en tirer par d’habiles discours,
Il est moins dangereux d’observer le silence.

Si dans ce triste lieu te conduit ton errance,
Ne dis pas un seul mot, fais semblant d’être sourd ;
Tel est, depuis longtemps, l’usage de la Cour,
Nul ne s’y fait entendre, et nul seigneur n’y danse.

Vois si la Reine est là, car elle est moins méchante,
On dit que dans sa chambre, étant seule, elle chante
En souvenir du temps de son premier amour.

Si c’est toi l’amoureux visiteur de la tour,
N’oublie pas ce bonheur, même s’il fut bien court,
Le roi te laissera sourire à ton amante.

Cochonfucius

 

Le sonnet de Clémentine.

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image de l’auteur

Ô licorne d’azur dressée et majestueuse,
Emblème des seigneurs valeureux et si nobles,
Symbole des chevaliers à l’âme vertueuse.
Toi qui combats les serpents au venin ignoble

Avec ta noblesse d’esprit. Quand tu les combats
Tu nous protèges chaque jour des choses impures,
Tu nous rappelles les chevaliers d’ici ou là.
Tu es un modèle qui sans cesse perdure.

Très joli oiseau tout de gueules revêtu,
Rossignol, tu nous charmes de ton chant plaisant.
Rose, symbole de l’amour au ton flamboyant,

Ta couleur sang représente la passion ardente.
Ô mer tranquille aux grandes vagues violentes
Parfois. Mais de tout temps, on  clame tes vertus.

Clémentine

_____

Écartelé, le 1 et le 4 d’or, le 2 et le 3 d’argent, l’un à l’oiseau contourné de gueules sur une branche à trois feuilles du même, l’autre à la rose héraldique de gueules aussi boutonnée d’or,   une onde mouvant de la pointe surmontée d’une licorne cabrée contournée le tout d’azur.

Le sonnet de Cyril: L’aigle.

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image de l’auteur

Sur le mont Palatin, vole un aigle doté
D’une impitoyable férocité cachée,
Contre les rivaux, sans pitié, aux alentours,
Qui viennent cueillir tous nos biens pour leur cour.

Quand l’étoile se couche, il survole la ville,
En surveillant les personnes dans les bidonvilles,
Qui consomment l’eau des rivières sans scrupules,
En regardant pleurer les bandits en cellules.

Quand les ennemis  vinrent, l’aigle sans bonté,
Les a, un à un, battus sans condescendance,
Enfin, les a punis pour leur absurdité.

Sur le mont Palatin, vole un aigle doté,
Contre les rivaux, sans pitié, aux alentours,
D’une impitoyable férocité cachée.

Cyril

______

De sinople à l’aigle éployée accompagnée d’une lune figurée à dextre et d’un croissant figuré aussi à senestre, le tout d’or.

Armes d’Abel et de Caïn

 

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image de l’auteur

Armes ne sont présents qu’on vit du ciel descendre,
Jamais de tels objets l’on n’use avec amour.
Le deuil les accompagne, assombrissant le jour,
Dont je vois les méfaits aux âmes se répandre.

Pour Abel et Caïn, de leurs armes s’éprendre,
Ce fut pour emprunter un chemin sans retour ;
Le serpent, nous dit-on, leur a joué ce tour,
Lui dont le froid esprit a de sombres méandres.

En vain, près de Caïn, son bel ange insistait
Qui son mortel projet fermement contestait,
Refusant que l’Enfer eût son âme en pâture.

Auprès du tendre Abel, les anges furent trois,
Rappelant du Seigneur la pacifique loi ;
Mais ils n’ont rien pu faire, ils étaient immatures.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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