Ouessantine

Tirages sur papier Hahnemühle Fine Art Baryta ou Photo Rag – Cadres Nielsen

Il passa sa vie enfantine,
Dans une ferme Ouessantine,
Une romance il y vécu,
Avec sa voisine Églantine.

Bien après, devant la cantine
D’une citée estudiantine,
Alors qu’il mendiait des écus,
Il reconnaît l’ex-Valentine,

Elle est au bras d’une Argentine
Qui n’a rien d’une couventine ;
Sur son bras LGBTQ
On lit en lettres byzantines.

Le couple de laborantines
Lui donnent de la galantine
Enroulée dans du papier-cul,
Puis il rejoint seul sa sentine.

Vincent

Cantine

image de Pierrette

Les coccinelles s’agglutinent,
Les pucerons se ratatinent ;
Bien sûr, aucun n’a survécu ;
Les fourmis pleurent leur cantine.

Ada

Observatrice

 

image de Pierrette

Cette reine est la fondatrice
D’un rêve hors de la matrice
Où les mots sont jongleurs bohèmes ;
Ô fleur, muse observatrice !

Ada

En réponse à « Florence »

image de l’auteur

J’admire une fleur florentine
Dont la prestance adamantine
Évoque, sur ce noble écu,
Toute la splendeur byzantine.*

 Une jeune laborantine
M’emmène  jusqu’à la cantine.
Dans ce lieu j’ai survécu
À un mélange d’hélianthine.

Pierrette

*Cochonfucius

Florence

image de l’auteur

J’admire une fleur florentine
Dont la prestance adamantine
Évoque, sur ce noble écu,
Toute la splendeur byzantine.

Cochonfucius

Nef du charpentier

image de l’auteur

Ici, nous n’avons pas la nef d’un dieu solaire ;
Mais un ange discret la suit en voletant.
Même, elle est accueillie par des poissons chantants,
Celle qui tient la barre est une jeune mère.

Les délicates fleurs, en la voyant, tremblèrent
De joie pour le présent, d’inquiétude pourtant
Quant à ce que vivrait cet enfant dans trente ans ;
Les fleurs le savent bien, la vie peut être amère.

Un récit d’autrefois nous instruit sur ce point :
Vous le savez par coeur, nous n’insisterons point,
Ce témoignage écrit d’une vie nonpareille.

La nef glisse sur l’eau sans émettre aucun son ;
Le fils du charpentier murmure une chanson,
Passant près d’un jardin, pour bénir une treille.

Voyage

Image de Pierrette en Héraldie

Temps de Pentecôte :
Voyage à Clermont-Ferrand,
Pause en écriture.

Cochonfucius

Le sonnet d’Emily: Le loup et le chat.

image de l’auteur

Lors d’un combat d’animaux entre loup et chat,
Apparut un trésor de joie et de tristesse.
N’y va pas, sinon tu ne seras plus par là
Et tu oublieras tes souvenirs de jeunesse.

Là-bas, on parle surtout de vie et de mort,
La guerre est déclarée, le jeu est terminé.
Or l’aventure sera bientôt passée
Du jour au lendemain… de la vie à la mort…

Le loup d’azur, beau combattant et si charmant!
À l’épée d’or tranchante. Le chat de sinople,
Combattant et très patient, à l’épée d’argent.

Trois coeurs de gueules aux pics de sable changeants
Tournoient sous le ruban de gueules des deux
Aventuriers, mystère, où sont les deux diamants?

 

Émily

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D’argent à l’écu et sa devise de gueules, chargé de deux épées passées en sautoir d’or et d’argent,  aux supports  loup et  chat rampants d’azur et de sinople,  en pointe, trois coeurs 2 et 1 de gueules aussi accompagnés de pics de sable, la fasce d’or aussi à deux diamants de gueules aussi à dextre et à senestre.

Le sonnet de Jade: Le royaume impérial.

image de l’auteur

Le lion ailé, doré, attribut de Venise,
Surplombe le dôme du palais impérial.
La couronne de sable devient la devise
Du royaume et de sa puissance occidentale.

La contre-hermine  figure de leur richesse,
Témoigne de la renommée de leur noblesse.
L’épée d’or et d’argent, arme du roi guerrier,
Défend la clef d’or du pays tant convoité.

Quand la garde royale est à son apogée,
La cour occidentale se sent protégée,
Les paysans travaillent de manière apaisée.

Chevaliers, paysans, villageois, tous subjugués,
Quand ils voient les meubles du blason respecté.
Ils sont unis dans la force et la loyauté.

Jade

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Écartelé, le 1 de gueules au lion contourné ailé d’or, le 2 d’argent à la couronne de sable, le 3 du même à la contre-hermine d’argent aussi, le 4 à l’épée d’argent garnie d’or, à la clef d’or aussi, le tout posé en pal.

Le sonnet d’Elisa: La forêt fantastique.

image de l’auteur

Peuplées d’êtres divers, une forêt joyeuse
Cache des lapins sauvages aux poils hérissés,
Intrus de cette frondaison si élogieuse,
Ils se combattent avec bravoure et fierté.

Cette race se bat sans cesse pour boire
Et se nourrir. Cependant c’est surtout l’espoir
Qui compte dans la vie agitée de ces bêtes,
Les autres les craignent et n’osent faire la fête.

Cette forêt est la plus grande de  la Terre,
Verte et fleurie, repaire de maints locataires,
Elle est plus ancienne que tous les étés.

Hélas! elle est convoitée par d’insensés hommes,
Qui veulent la destruction de ses protégés,
Ils se vengeront sur la vie de ces vils gnomes.

Élisa

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Écartelé, le 1 et le 4 d’or  semés de neuf carottes au naturel, le 2 et le 3 d’argent aux lapins rampants, affrontés, de tanné, armés du champ, un arbre arraché de tanné aussi feuillé de sinople brochant sur la partition.