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Les têtes rondes des chênes et des ormes semblent
S’appuyer les unes contre les autres et se
Conter quelques secrets. Les bouleaux et les trembles
Jouent avec le vent lors que les peupliers se
Balancent deci-delà, mais toujours ensemble
Et comme narguant les taillis parfois ronceux
Mais bien serrés, car lorsque les vents se rassemblent
Ils doivent résister, sans être paresseux,
À l’extraordinaire houle d’émeraude
Soulevée à la cime des grands arbres de
La forêt transformée en océan où rôdent
Quelques esprits patients, qui dès que la paix
Sera revenue feront mûrir tous les fruits,
Dans le recueillement solennel des futaies.
Pierrette
Très beau sonnet, j’aime beaucoup les images venteuses qu’il évoque. 🙂
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Merci Ada, c’est une ambiance d’automne.
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